Ça devrait se faire dans la journée....
Avez-vous officiellement signé avec Grenoble?
"Pas encore. Je dois passer la seconde partie de ma visite médicale demain (aujourd'hui) mais je vais m'engager avec Grenoble. Il y a encore quelques détails, mais je devrais signer pour deux ans."
"Me faire plaisir"
Quel est votre sentiment par rapport à ce retour dans le championnat de France ?
"Je suis heureux de revenir ici. J'ai passé de belles années en France et là, Mécha (Bazdarevic) me voulait. Comme c'était aussi le cas de Pierre (Wantiez,(le directeur général délégué), ça ne pose donc pas de problème."
Vous retrouvez Bazdarevic, l'entraîneur bosniaque qui vous a fait venir en France, au moment de votre arrivée à Sochaux...
"C'était mon premier coach, celui qui m'a formé et fait passer chez les pros. Maintenant, c'est à moi de faire le maximum et de me faire plaisir surtout. Ça faisait un an que je voulais revenir en France. Là, ça va se faire."
Le public garde l'image du Ljuboja de Strasbourg ou Paris, véritable poison dans les défenses adverses. Mais à 30 ans, après deux saisons quasi blanches en Bundesliga, où en êtes-vous ?
"Je suis le même Ljuboja. Je n'ai pas changé. Je n'ai pas 35 ans (30 ans, ndlr) et on ne change pas quelqu'un comme ça. Je me sens bien et j'ai envie de jouer encore dans un bon championnat. Sinon, je serais parti en Turquie ou en Écosse, où j'avais des contacts. Même si je ne suis pas encore au top car je me suis entraîné tout seul jusqu'à présent."
Vous avez pu vous rendre au stade des Alpes ?
"Oui! Il me fait penser à Amiens (stade de la Licorne), mais en plus grand. Et puis on m'a parlé des supporters grenoblois, qui font pas mal de bruit."
Il y a toujours des surprises"
À 30 ans, après plusieurs années compliquées en Allemagne et seulement dix matchs sur les deux dernières saisons, que pensez-vous apporter à cette équipe grenobloise ?
"Mon expérience, mais pas que ça. Dans ma tête, j'ai toujours 20 ans et après un an et demi éloigné des terrains, je veux prouver que je suis encore là. Si je n'ai pas joué, ce n'était pas parce que j'étais mauvais. Ça n'a rien à voir."
C'est un sentiment de revanche qui vous anime ?
"Non, simplement du plaisir. C'est le moment idéal pour me relancer, de rejouer contre mes anciens clubs, notamment Paris. Et même si je suis réaliste en arrivant dans une équipe qui jouera pour le maintien, il ne faut pas oublier qu'il y a toujours des surprises dans le foot..."